MONDIAUX SCOLAIRES 1999

MONDIAUX SCOLAIRES FINALE A CAGLIARI


LOUHANS
champion du monde

Seules jusqu’à présent deux équipes françaises avaient réussi à inscrire leur nom en lettres d’or de la grande épreuve mondiale scolaire :
La Roche-sur-Yon (1979) et Auxerre (1989).
Le mercredi 19 mai 1999, les jeunes moins de 17 ans du Lycée Henri Vincenot de Louhans, après avoir remporté le titre de champion de France UNSS, sont entrés dans l’histoire en remportant la finale France Allemagne par 3 à 1, enlevant ainsi le Mondial Scolaire en Sicile.

Avec cette victoire qui s’inscrit moins d’un an après celle des ”Bleus” au Stade de France, c’est une ville « LOUHANS », une région « La Bresse Bourguignonne » qui bouge et qui affiche ses couleurs ”Sang & Or” à la gloire du football français.

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 « Les coulisses de l’Exploit ! »

Il ne faisait pas de bruit, l’ami Gaby (Patrick Gabriel, directeur du Centre de formation), mais il préparait bien son affaire. En bon Lorrain, il bossait, bossait, bossait ! Il savait bien, lui, que ses petits gars (enfin, quand on dit « petits », il faut savoir que du n° 1 au n° 6, ça culminait à au moins 1,85 m !) avaient des qualités à revendre, ainsi qu’un mental forgé à toute épreuve… Pour peu que Dame Chance, l’alliée des footeux de talent, soit de la partie, sûr qu’ils allaient en étonner plus d’un, à commencer par tous ces Bressans tellement peu enclins à croire en leurs potentialités.


« Pour la gagne ! »


Et ce qui pouvait (devait ?) arriver arriva. Champions de France à Bordeaux ? Ça ne suffisait pas au dernier rempart Aurélien Aubry et aux siens. Au point que, la veille de leur départ pour Cagliari, où ils allaient se frotter à la fine fleur de l’élite mondiale scolaire, ils nous ont dit : « Nous y allons pour la gagne ».
Jour après jour, on suivit leur épopée. Et très vite, nos observateurs en terre sicilienne ne nous cachaient pas leur sentiment profond : « Ils peuvent aller au bout. Sur le terrain, ils sont les meilleurs, c’est évident, et puis ils se préparent tels de vrais pros. Il n’y a aucune raison pour qu’ils ne battent pas l’Allemagne en finale ». Aussitôt dit, aussitôt fait : après un but concédé contre le cours du jeu, le géant Patrick Zola (2 buts) et l’astucieux Laurent Déchanoz en inscrivaient trois, lors d’une partie à sens unique. Et le coup de sifflet final donnait le signal d’une liesse magistrale, mémorable, qu’ils ne sont pas près d’oublier !


« A fleur de cœur ! »

C’est Jean-Sébastien Mérieux (il les a découverts pour les moins de 15 ans Nationaux) qui pouvait être légitimement fier, c’est Anthony Aubry (entraîneur des moins de 15 ans Ligue) qui pouvait arborer un sourire complice. C’est le président Jacky Duriez qui pouvait être heureux d’avoir lancé le Centre de formation, il y a une quinzaine d’années.
En fait, c’est tout un groupe soudé, déterminé et ô combien sympathique qui pouvait faire la fête. La réception en Bresse fut à la hauteur de l’Exploit. Le Lycée Henri-Vincenot sut mettre les petits drapeaux dans les grandes embrassades. Quelques durs à cuir essuyaient de petites larmes furtives. Les gens du cru pouvaient aller hurlant : « A Bressans, rien d’impossible ! ». Merci à nos jeunes de l’avoir démontré, si besoin était.

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